dimanche 23 octobre 2016

TOP 5 LIVRES QUE J'AIMERAIS LIRE CET AUTOMNE

J'aime beaucoup l'automne, il y a bien sûr les pumpkin spice lattes, les feuilles rouges, les bougies et Halloween, mais surtout, pour moi, c'est la saison où on a une excuse pour ne pas sortir de chez soi, s'enrouler dans des plaids, mettre ses vêtements les plus douillets et anti-sexy, se faire des bains et des masques pour le visage, et puis, enfin, lire de bons bouquins. Ok, lorsqu'on est à l'école il y a les devoirs, les amis et les obligations qui viennent se mettre en travers de notre chemin, mais je pense que ça permet de savourer encore mieux les dimanches après-midi sous la couette !

J'en ai déjà lu 2 sur 5, et j'en possède 4 sur 5, donc je pense être en bonne voie... 


Uprooted de Naomi Novik; un village près d'une forêt mystérieuse, un dragon qui kidnappe des jeunes filles, ce roman s'annonce comme un conte de fée parfait pour la saison ! 

Station Eleven de Emily St John Mandel : une troupe de théâtre vagabonde dans un Canada post-apocalyptique, jouant du Shakespeare pour apaiser les esprits et transmettre la culture de l'ancien monde. 

Luckiest Girl Alive de Jessica Knoll: TifAni FaNelli a une vie parfaite et de lourds secrets qui menacent de renverser son équilibre si durement acquis, ambiance thriller psychologique et noirs secrets tout ce qu'il faut pour une soirée automnale... 

The Book of Life de Deborah Harkness: troisième tome de la trilogie "All Souls" c'est la caution "sorcière et vampire" du lot puisqu'on suit les aventures de Diana (la sorcière) et Matthew (le vampire) qui tombe amoureux contre les lois de l'univers et qui tentent de retrouver le livre des origines qui pourrait bien tout changer... 

Heir of fire de Sarah J. Maas : Le troisième tome de Throne of Glass et sa fameuse assassine royale Celeana, la plus bad-ass de toutes les héroïnes ! 




dimanche 16 octobre 2016

Update Octobre #1


La part des flammes de Gaëlle Nohant
* Gaëlle Nohant relate le drame que fut l'incendie du bazar de la charité qui a tué près de cent personnes au printemps 1897, dont la Duchesse d'Alençon, petite soeur de l'Impératrice Sissi. Elle choisit de suivre deux jeunes femmes, Violaine de Raezal et Constance d'Estingel, qui elles aussi participent au bazar, au stand de la Duchesse d'Alençon.
* Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je pensais que nous aurions droit à une forme de récit pré-incendie, où finalement la tragédie ne serait qu'une conclusion au roman. J'ai été très surprise de constater que finalement, le drame arrive tôt et qu'il est l'élément central d'une histoire qui tente de comprendre commet un évènement fait et défait les liens qui unissent les êtres entre eux. 
* J'ai de suite eu de l'affection pour les personnages de Violaine et Constante, vraiment pas gâté par les dieux de la famille: la première, veuve depuis peu, est détesté de ses beaux-enfants (des vrais horreurs ces deux là) et est le sujet de rumeurs malfaisantes qui la tiennent à l'écart de la bonne société; la deuxième, une jeune femme de fort caractère est doté d'une mère superficielle et égoïste qui ne cherche qu'à se débarrasser d'elle. C'est donc le hasard qui les réunit aux côtés de la Duchesse d'Alençon. 
* J'ai adoré ce drame historique, sa construction, ses personnages, je m'y suis presque immédiatement sentie à mon aise. Dès les premiers mots, je me suis sentie absorbée et concernée par le destin de ces hommes et de ces femmes aspirés malgré eux dans l'enfer des flammes.
* Si je dois émettre quelques remarques mineures, je mettrais un doute sur la résolution d'une des intrigues du roman concernant Constance dans la deuxième partie du roman que j'ai trouvé un peu facile, presque grossière en comparaison de l'ensemble de l'histoire toute en finesse et en intelligence. Je n'ai pas non plus été convaincu par le style de Gaëlle Nohant, objectivement je n'ai rien à lui reprocher, mais personnellement son écriture n'a pas su atteindre mon petit coeur tout mou ... J'ai eu le sentiment que l'auteure tentait d'imiter un style 19e ça m'a un peu dérangé.

18/20.

Une page d'amour de Emile Zola 
* C'est l'histoire d'Hélène Grandjean qui tombe passionnément amoureuse du Docteur Deberle. Hélène est veuve, elle a perdu son mari quelques années auparavant, elle s'occupe de sa fille Jeanne qui a une santé fragile. C'est d'ailleurs à l'occasion d'une crise nerveuse de la petite qu'elle fait appel au docteur. Leur passion est contrarié par le caractère complexe, jaloux et possessif de Jeanne.
* le huitième tome de la série des Rougon-Macquart est un peu l'exception entre le déprimant Assommoir et le doux-amer Nana, une vrai parenthèse d'amour qui change radicalement de ce à quoi Zola nous a habitué ! Enfin, en apparence en tout cas, puisqu'on retrouve tout de même les petites remarques cyniques et la cruauté des autres romans, mais sous une autre forme.
* J'ai bien sur adoré ce tome ! Il décrit si bien  les choses, il en parle avec tellement de précision et de justesse ! Jeanne est une petite fille de onze ans, mais elle est si cruelle, et en même temps comment lui en vouloir ? Elle aime sa mère et ne veux pas la partager. Le roman est à huit clos, on ne sors pas du quartier de Passy, on regarde le monde à travers les yeux d'Hélène, une femme courageuse et droite, qui se lance à corps perdu dans sa relation avec le docteur Deberle.
* Le bémol que j'aimerais opposé à ce roman c'est la vision un peu trop pessimiste et radicale de Zola: Hélène doit choisir entre une vie grise et ennuyeuse, sans surprise mais sans drame, et une vie de passion qui peut engendrer les plus belles choses comme les pires. Il ne propose pas du tout d'entre-deux et c'est bien dommage!

15/20.

The Shock of the Fall de Nathan Filer (lecture VO) 
* L'histoire est raconté par Matthew qui tente de reconstruire le deuil de son grand frère Simon et les conséquences de sa mort. C'est un roman sur la maladie mentale et le deuil, l'amour et le pardon.
* Je ne veux pas trop en dire sur le sujet du roman, je pense que ça fait partit de ce genre de lecture qu'on doit faire à l'aveugle, sans trop savoir où on met les pieds. Ce n'est pas un livre particulièrement joyeux et léger, ici, on traite de sujet douloureux et sensibles.
* Matthew est très attachant, même si parfois il m'énervait un peu (il avait ce côté "ado-rebelle" "fuck society" qui m'agace), mais ce qui m'a plu par dessus tout c'est le traitement de la maladie. Souvent dans les romans qui traite de ce genre de sujet, on a l'impression que les personnages sont définis par leur maladie, que c'est leur caractéristique première. Dans The Shock of the Fall, ce n'est pas du tout le cas, on comprend que certains personnages souffrent de troubles mentaux et/ou physiques mais ils ne sont jamais définis par elles, ce sont avant tout des personnes avant d'être des malades.
* J'ai également apprécié les changements de typographies et les dessins, j'a trouvé que ces détails ajoutaient réellement quelque chose à la compréhension de l'intrigue et que ce n'était pas simplement une coquetterie de l'auteur.
* En réalité, si je n'ai pas eu de coup de coeur, c'est peut-être parce que j'ai eu l'impression de lire  quelque chose d'assez plat. Ne vous méprenez pas, j'ai été ému, j'ai aimé les personnages et l'intrigue, mais il m'a manqué cette petite étincelle qui rend une histoire un peu plus originale, un peu plus forte. J'ai tendance à voir ça comme un peu de magie et malgré la qualité du roman, il manque, à mon sens un peu de magie.

15/20

samedi 8 octobre 2016

Nouveautés sur l'étagère {Septembre}



(de gauche à droite, de haut en bas:) 
- Réparer les Vivants de Maylis de Kérangal: récupéré dans la bibliothèque de mes parents, le roman parle du don d'organe. J'ai voulu le lire car l'auteure va venir faire ne intervention à la Sorbonne dans le cadre de mon Master en Novembre. 

- Purity de Jonathan Franzen: J'avais lu "Freedom" au lycée et malgré les problématiques à l'opposé de ma vie d'adolescente boutonneuse (oui oui, j'étais un cliché ambulant) j'avais adoré. J'ai entendu des avis plutôt mitigé sur son dernier roman, mais il était d'occasion chez Gibert et puis pourquoi pas ? 

- Station Eleven de Emily St John Mandel: Sur ma wish list good reads depuis qu'il était sortit aux US, j'ai sauté sur l'occasion de sa traduction en français pour convaincre ma mère de l'acheter et ensuite lui piquer ! C'est peu ou prou l'histoire d'une compagnie de théâtre shakespearienne dans un monde post-apocalyptique, pas vraiment dans ma zone de comfort mais ça me tente énormément ! 

- Une Page d'Amour de Emile Zola: Vous ne le savez probablement pas, mais je lis la saga des Rougon-Macquart (que j'ai encore du mal à prononcer!) dans l'ordre chronologique depuis maintenant 3 ou 4 ans. J'ai lu l'Assommoir il y a un peu plus d'un an et j'ai pensé qu'il était temps d'acheter le suivant qui se présente comme une parenthèse dans le monde sombre et cruel dépeint par Zola dans ses autres romans. 

- L'appel de la forêt de Jack London: Ce livre raconte l'histoire de Buck, un chien de traineau. Très honnêtement, le résumé ne m'emballe pas, mais je l'ai acheté au début du mois pour compléter mes lectures-de-mémoire. 


vendredi 30 septembre 2016

Update September 2016 #02

Ces deux dernières semaines étaient riches en nouveauté puisque j'ai enfin commencé mes cours en Master. Je n'arrive pas à croire que je suis déjà à BAC+4, j'ai l'impression qu'hier encore j'étais en terminale à bosser sur mes dossiers d'histoire de l'art et en prise à mes déprimes adolescentes ! Pour l'instant mes cours se passent bien, j'essaye tant bien que mal de ne pas prendre de retard et de travailler sur mon mémoire (= passer des heures à BU à lire des essais). Pour l'instant j'arrive à gérer le stress et les devoirs mais je pense que tout va se compliquer quand je devrais chercher un stage pour mon deuxième semestre...



L'été avant la guerre de Helen Simonson :
* L'histoire suit Béatrice, une professeur de latin lorsqu'elle débarque dans le village de Rye, Sussex sur la recommandation d'Agatha Kent, figure influente et hôtesse hors pair. Béatrice devra faire face aux rumeurs et mauvais esprits d'une partie de la ville ainsi qu'à ses sentiments naissants pour le neveu de sa chaperonne, Hugh, futur chirurgien appelé sur le terrain.  
* J'ai adoré l'atmosphère du roman, ça me rappelait Downton Abbey ou Jane Austen puisque l'histoire avait pour cadre la campagne anglaise et s'intéressait surtout aux relations entre les personnages de Rye. Même si la Guerre jète son ombre sur la ville, elle n'apparait qu'à la toute fin, laissant le reste du roman dans une sorte de bulle fleurie.  
* J'ai trouvé cette quatrième et dernière partie peu nécessaire car ce qui, à mon sens, donnait son sel au roman était la vision de la guerre depuis cette petite bulle protégé des combats et seulement touché de façon indirecte (réfugiés, enrôlement des hommes, parades militaires...). J'ai trouvé intéressant de montrer ce point de vue finalement beaucoup plus commun, beaucoup plus proche de nous, d'actualité. Les passages de descriptions de tranchés et de combats m'ont semblé à côté de la plaque et comme venant briser l'harmonie de l'intrigue. J'aimais cet aspect critique et presque cynique de la vie de petits bourgeois empêtrés dans leurs problèmes de campagne et parfois touchés au coeur par l'Histoire. 
* Le sujet principal reste la romance entre Béatrice et Hugh, mais elle est traversé par d'autres choses tel qu'une réflexion sur les classes sociales ou le droit des femmes. Ce dernier sujet était particulièrement bien traité dans le roman, c'est incroyable de voir qu'il y a seulement un siècle les femmes étaient vue comme de simples ventres procréateur ! Toutefois je tiens à préciser que ce n'est pas un roman proprement féministe, ces sujets reste largement secondaires. C'est un roman très classique dans sa façon de traiter les sujets, même sensibles, et en cela parfaitement agréable à lire.

15/20


Les Adieux à la Reine de Chantal Thomas :
* L'auteure s'intéresse au point de vue de Agathe-Sidonie Laborde, lectrice de Marie-Antoinette, lors de ses derniers jours à Versailles. Ce court roman de 240 pages retrace les 14, 15 et 16 Juillet 1789, à partir de la prise de bastille jusqu'à la fuite de la cour.
* J'avais vu le film avec Léa Seydoux et Diane Kruger parut en 2012 et lorsque j'ai vu le livre dans la bibliothèque de mes parents j'ai sauté sur l'occasion de parfaire mes connaissances en histoire. Au printemps dernier j'avais savouré ma lecture de la biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig et depuis avait eu envie d'en apprendre plus sur ce moment de notre Histoire.
* Chantal Thomas a une écriture très fine, un peu comme de la dentelle, très délicate. J'ai même noté quelques citations (c'est plutôt rare, je n'y fait forcément attention). Malgré les évènements terribles qui sont raconté, j'ai ressentit beaucoup de douceur et une vrai affection pour ses personnages. Marie-Antoinette est une femme fascinante et incroyablement complexe, c'est d'autant plus visible qu'on la voit à travers les yeux d'un témoin silencieux, qui est finalement très proche de nous: elle est une observatrice passive du drame inévitable. C'est passionnant car elle entre dans l'intimité de la Reine et on s'y sent comme des intrus qui regarde par le trou de la serrure...
* L'intrigue n'est pas incroyable, on s'attend à tout puisqu'on connait la finalité du roman, que Laborde survit, que Marie-Antoinette meurt. Mais tout l'intérêt réside dans la description de l'atmosphère de la cour de Versailles dans ce moment crucial. Thomas parle si bien de l'égarement des courtisans livrés à eux-mêmes, en proie au doute et à la panique. J'aime sa façon de personnifier des sentiments et des idées pour montrer que ce sont plus que des vents passager mais quelque chose de compact, de solide, que chacun peut sentir et toucher.
* Le seul petit défaut que j'aimerais signaler qui ne me fait passer la barre du coup de coeur c'est peut-être que je n'ai peut-être pas été assez émue. Je sais qu'on ne peut pas toujours être ému, mais j'aurais aimé ressentir plus.

17/20. 

Retour à Little Wing de Nickolas Butler :
* Quatres amis d'enfance, Lee la superstar de country, Ronny ex-star de rodéo, Kip le business man et Hank le fermier, se retrouvent constamment attiré vers la ville de leur enfance, celle qui a vu naître leur amitié: Little Wing. 
* Je vais commencer par le point négatif du roman; selon moi il y a trop de récit au passé. En théorie ça ne me dérange pas, puisque le principe même du roman est de montrer l'attachement à un lieu par le souvenir. Mais ce qui me pose "problème" c'est que en conséquence tout les moments décrits sont presque bâclés, racontés à la va-vite, truffés de parenthèses souvenirs, j'avais toujours le sentiment d'être dans un train sans arrêt ! Je n'avais jamais le temps de m'imprégner d'une ambiance, de jauger les relations entre les personnages qu'on passait déjà à autre chose. 
* Par contre, ce que réussit très bien à faire l'auteur c'est de nous transmettre son amour du Wisconsin. J'ai vraiment eu le sentiment de visiter la région, j'avais en permanence la bande-son country et blues derrière le texte. C'est un peu une lecture "spécial automne" avec les champs de blé, une belle histoire d'amitié et ce côté typiquement américain.

14/20

jeudi 22 septembre 2016

Movie Review : NERVE


The other day me and a friend went to see Nerve at the cinema, and I liked it much more than I thought I would ! The movie revolves around Venus an 18 year old photographer who is far from being the coolest girl in high school. Her best friend Sydney is her total opposite and apparently fearless: she plays this online game called Nerve in which there are Players doing Dares chosen by Watchers. After a fight with Sydney, Venus decides to subscribe as a Player. What seems to be an innocent game soon turns into a nightmare of which you can't wake up. 

I loved the visual quality of this movie: a lot of it is based on social media interactions which is not easy to show on-screen without it being plain boring. The whole photography gives those fluorescent, futuristic video game vibes, very cool if you ask me. 
The actors are top notch as well, Emma Roberts (I love 99% of the movies she makes...) does a good really good match with Dave Franco. 
It really makes you think of our use of social medias, this game reminded me of Periscope because the Players have to film themselves while making their dares and people comment at the same time. I could see this type of thing happening in real life. They really take it as far as it could go which I appreciated. Maybe it's a little bit cheesy in the end, but to me it doesn't make it any less good. 

And last thing, the soundtrack it insanely good !




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